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![]() Just Above Sunset Archives December 28, 2003 - Odds and Ends
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Selected items from the daily weblog (blog) As seen from Just Above Sunset |
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Of
George Bush, John Kerry, Monty Python and days long ago at Yale University ___ |
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One more reason to believe the perfidious French are undermining
everything good in America, from l'Agence France-Presse (AFP) by way of The
Tocqueville Connection: PARIS, Dec 24
(AFP) The French author of a children's book is suing Disney for using what he says were characters similar to ones he created
in its hugely successful animated film "Finding Nemo", his lawyer said Wednesday. Franck Le Calvez claims the hero of the US movie, a clown fish named Nemo, looks very much like the main character
in his book "Pierrot le poisson-clown" (Pierrot the Clown Fish), which came out at the end of 2002 and whose outline
was lodged with a French authors' copyright association in 1995, his lawyer, Pascal Kamina, said. "We have also found the same supporting characters, such as a surgeon fish and a cleaner shrimp," Kamina said,
adding: "The similarities are sufficiently troubling for us to ask for an explanation from Disney." If no response if forthcoming, Le Calvez intends to pursue the lawsuit. He has already requested that Disney stop selling any
Nemo merchandise which looks like the trademarked image of Pierrot - "a 3-D clown fish seen in three-quarter profile, smiling,
with one fin raised," the lawyer said. The French author, who has long been interested in aquariums and their inhabitants, financed the publication of 2,000
prints of his book himself. According to his lawyer, he believes that many bookstores are now refusing to stock it because of fears of legal action
from Disney over "Finding Nemo". The movie, made by the computer animation
studio Pixar, was one of this year's biggest box-office hits. According to the US trade magazine Variety, it has raked
in more than 670 million dollars (540 million euros) worldwide. Or another view Cinéma : Pierrot contre Nemo Tempête dans un aquarium Le Figaro Magazine, 27 décembre 2003 Par Valérie Lejeune et Gwenaelle Des Cognets-Trillat Nemo, la dernière grande star des studios Disney, a décidément un drôle d'air de famille avec Pierrot, un autre poisson-clown
créé en France en 1995 par le Breton Franck Le Calvez. Coïncidence ? La justice tranchera. Quand
un poisson-clown rencontre un autre poisson-clown, qu'est-ce qu'ils se racontent ? Des histoires d'avocats... Chevalier vu
d'un aquarium a des paroles de palais de justice et des airs de bagarre perdue d'avance. Il y a sept mois sortait sur les
écrans américains le Monde de Nemo, l'histoire d'un gentil poisson orange et blanc échappant à l'aquarium d'un dentiste
de Sydney pour retrouver son papa et sa barrière de corail natale. Les enfants américains plébiscitaient le petit prince des
mers, suivis à l'automne par près de six millions de bambins français qui trépignaient pour trouver dans leurs souliers de
Noël les peluches, livres, grigris ou même poissons vivants leur rappelant le film. Tout allait pour le mieux dans le meilleur
des mondes du silence. Retour en arrière. En 1995, Franck Le Calvez, étudiant en droit passionné par les poissons-clowns et
les anémones de mer, se lance dans le grand bain de la création. Déformation professionnelle oblige, il dépose à la SACD (Société
des auteurs et compositeurs dramatiques) un scénario de film d'animation. Puis, il démarche les producteurs qui lui tombent
sous la nageoire. Mais en Europe, l'univers aquatique ne tente guère. Faute de film on fait des livres et voici notre légiste
visitant les éditeurs pour enfants. Hélas, personne ne semble mordre à l'hameçon. Le temps passe, Franck devient avocat en
droit maritime. En l'an 2000, il croit que le siècle qui s'ouvre sera celui de son Pierrot. Avec Robin Delpuech et Thierry
Jagodzinski, illustrateurs de la société Cybervillage, il réalise au cours de l'été des illustrations en 3D. Ce qui est vrai
d'un côté de l'Atlantique ne l'est pas toujours de l'autre : parallèlement les studios Pixar annoncent à l'automne la mise
en chantier de Nemo. Des deux côtés de l'Océan, on s'affaire. A Paris, Franck Le Calvez investit 30 500 euros et crée
avec Nadia Jouravleff la maison d'édition Flaven Scène qui va éditer son livre. Un ouvrage qui marche plutôt bien : Pierrot
le poisson-clown est distribué dans les Fnac, quelques librairies et une dizaine d'aquariums français. C'est d'ailleurs
l'un de ces établissements, à La Rochelle, qui va, en commandant une peluche de Pierrot à son créateur, sonner la première
alerte. L'industriel chinois contacté pour réaliser le jouet éprouve, ô ironie, des réticences à fabriquer le jouet au prétexte
qu'il pourrait s'agir d'une contrefaçon du prochain personnage de Disney. Au printemps 2003, Franck Le Calvez comprend tout
: - Des amis américains m'ont dit qu'ils avaient vu mon poisson au cinéma. Un
coup de surf sur internet le laisse interdit : la bande-annonce de Finding Nemo qui s'apprête à débarquer sur les écrans
aux Etats-Unis et la couverture d'un livre paru chez Random House ne laissent plus de doutes à l'auteur français. Les deux
héros se ressemblent comme des frères et le début des deux histoires est semblable : un petit poisson perd l'un de ses parents
dévoré par un prédateur. Conseillé
par Pascal Kamina, un avocat spécialisé dans le droit d'auteur, Le Calvez envoie en juillet 2003 un document de trente pages
au siège de Disney. Il y souligne les similitudes, réclame des informations sur l'origine du film et des personnages de Nemo
et demande qu'on lui précise les projets de merchandising pour le lancement français. Fin août 2003, les Américains opposent
une fin de non-recevoir. Attitude assez prévisible : chaque sortie de film de la firme Disney déclenche des polémiques de
la même eau. Plus généralement, en matière d'édition par exemple, de tels conflits surgissent chaque année sur la parution
de romans où des anonymes reconnaissent formellement «leur» histoire. - Ce sont leur mépris et leur arrogance qui m'ont incité à les assigner, précise Franck Le Calvez, qui attaque en contrefaçon et demande qu'on interdise la diffusion
de produits imitant la marque qu'il a déposée à l'Institut national de la propriété industrielle (Inpi) en février dernier.
La
marque déposée jouera les arbitres Cette
soif de justice est encore amplifiée par le fait qu'en septembre la Fnac Junior, qui s'était intéressée à la seconde édition
de Pierrot le poisson-clown, annonce à son auteur qu'en raison d'une trop grande ressemblance avec Nemo elle ne désire
pas l'avoir en rayon. Chez
Disney, on est laconique. Le communiqué officiel du service juridique est ainsi libellé : «Nous estimons que la procédure intentée en France est totalement infondée, car le Monde de Nemo, une oeuvre qui appartient à Pixar et à Disney,
est le fruit d'une création indépendante et ne porte atteinte à aucuns droits d'auteur ou de marque. En tout état de cause,
il appartient au tribunal, et à lui seul, de trancher cette affaire.» Après une première audience le 29 octobre dernier, l'affaire reviendra devant les juges le
17 février 2004 pour une audience procédurale qui précédera certainement une série de rendez-vous houleux. Les Américains
ne devraient pas avoir trop de mal à prouver leur bonne foi sur l'idée de création originale : rien ne ressemble plus à un
poisson-clown qu'un autre poisson-clown, rien n'est plus banal sous l'eau que l'alliance de ce type de poisson avec la venimeuse
anémone, rien n'est plus courant non plus, dans l'entourage du couple, que les poissons-chirurgiens ou les crevettes nettoyeuses,
stars des abysses présentes aussi bien dans l'univers de Pierrot que dans celui de Nemo. De plus, les scenarii
se ressemblent peu. Ils auront, en revanche, davantage de difficultés à sortir de la nasse que représente le droit de marque.
La confusion que craignaient les libraires au point de retirer Pierrot de la vente pour y mettre Nemo est bel et bien fondée
: la couverture des livres américains et de l'ouvrage français parle d'elle-même. Or, Le Calvez a déposé la marque «Pierrot
poisson-clown» assortie de la silhouette de son héros, alors qu'il semblerait que, contre toute attente, Pixar et Disney n'aient
pas fait la même démarche pour leur Nemo. Affaire à suivre... |
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